Pesquisar este blog

domingo, 6 de maio de 2012

Quem te viu, quem te vê - Chico Buarque



menino lindo
olhos verdes
de amor e mar
eu tô indo te encontrar
onde nossa história inicia
e não tem fim à vista....

ATÉ A VOLTA, GENTE!!!!!

Vive la Liberté !



Au Revoir, Sarkozy

A l'UMP, on pense déjà à l'après-Sarkozy

Le Monde.fr | • Mis à jour le
Abonnez-vous

No exit, pour lequel il a rencontré nombre d'intellectuels et de personnalités politiques, n'est pas seulement un portrait de Nicolas Sarkozy, même si c'est son point de départ.
No exit, pour lequel il a rencontré nombre d'intellectuels et de personnalités politiques, n'est pas seulement un portrait de Nicolas Sarkozy, même si c'est son point de départ. | AFP/RADEK MICA

Après l'annonce de la défaite de Nicolas Sarkozy, les messages de soutien au président sortant se sont multipliés dans son camp. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino a exprimé dimanche soir "un peu de tristesse" et "un sentiment d'injustice" après la victoire du socialiste François Hollande à la présidentielle. Il a aussi indiqué n'avoir "aucun regret" sur la campagne menée par Nicolas Sarkozy: "C'est une campagne qu'il a voulue, qu'il a choisie, qu'il a portée avec une force extraordinaire", a-t-il continué, soulignant que l'écart de voix entre les deux finalistes était "très faible".
SARKOZY APPELLE L'UMP À RESTER UNIE
Peu avant l'annonce officielle des résultats, Nicolas Sarkozy avait annoncé à un certain nombre de proches qu'il se placerait en retrait pour les élections législatives. Le président sortant, battu par François Hollande par 48,1 % contre 51,9 %, a appelé son parti à "rester unis et ne pas se diviser". "Je ne mènerai pas la bataille des législatives".
Dès 19 heures, alors que l'AFP avait diffusé, sous embargo, des estimations donnant François Hollande gagnant, l'UMP semblait effectivement commencer à régler ses comptes. Dominique Paillé, centriste rallié de mauvaise grâce à Nicolas Sarkozy, critiquait : "Cette défaite de Nicolas Sarkozy confirme l'erreur stratégique de la droitisation de sa campagne électorale et de l'UMP." Cible de l'ancien porte-parole de l'UMP, la droitisation de la campagne, sous la houlette de Patrick Buisson : "La présidentielle se gagne au centre. Nicolas Sarkozy n'a jamais voulu le prendre en compte. Il a eu tort."
D'autres ont également réagi dès 19 heures, mais cette fois pour évoquer le devenir de l'UMP. L'ancien ministre Christian Estrosi, maire de Nice, a ainsi assuré que "personne ne doit remettre en cause la légitimité de Jean-François Copé" à la tête de l'UMP. "Je serai un des plus combatifs pour dénoncer toute attitude qui tendrait à diviser notre famille politique. Il y a une légitimité en place, celle de Jean-François Copé, et personne d'entre nous ne peut se permettre de remettre en cause sa légitimité".
M. Estrosi réagissait préventivement, alors qu'une partie de l'UMP critique la gestion de M. Copé, qui a lui aussi endossé la stratégie de "droitisation". Dans son viseur, les proches de François Fillon ou d'Alain Juppé.
LES LÉGISLATIVES, "PROCHAINE BATAILLE"

A 20 heures, sur France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet a salué les partisans du chef de l'Etat sortant, et appelait déjà à la mobilisation pour les législatives. La porte-parole de Nicolas Sarkozy a déclaré que "la France est un pays d'équilibre" et que ce n'était "pas fini" avec les prochaines élections législatives. "Nous avons perdu cette élection présidentielle, en dépit, je crois d'une belle campagne, mais non, ce n'est pas fini", a-t-elle dit sur France 2. "Aujourd'hui tous les pouvoirs peuvent être aux mains des socialistes, la présidence de la République, une majorité des régions, des départements, des grandes villes. (Or) la France est un pays d'équilibre", a-t-elle dit.
Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, a de son côté rendu hommage à Nicolas Sarkozy, parlant au passé lorsqu'il estime que "cela a été un grand homme d'Etat et je veux avoirune pensée pour tous ceux qui on t voté pour lui. Nicolas Sarkozy nous a réuni avec beaucoup de gravité et de solennité. Il faut se mobiliser pour les législatives car (...) il n'est pas bien de donner tous les pouvoirs à un seul parti politique, à la gauche", a-t-il déclaré sur France 2.
Les deux responsables UMP ont insisté sur la crainte que le PS concentre tous les pouvoirs. "Je ne fais pas de procès d'intention au PS, mais quand le pouvoir concentre tous les pouvoirs, ça peut mener à des dérives. (...) Ce sera un de nos thèmes de campagne."
"Nous allons repartir à la prochaine bataille, celle des élections législatives", a réagi dimanche soir sur TF1 Alain Juppé, ministre des affaires étrangères. "Nous ne ne renoncerons pas, bien sûr, à nos convictions, nous allons repartir à la prochaine bataille, celle des élections législatives", a-t-il déclaré. "Nicolas Sarkozy a fait une magnifique campagne", "le tsunami anti-Sarkozy n'a pas eu lieu", a-t-il ajouté.
IL FAUDRA "UNE RECONSTRUCTION EN PROFONDEUR À L'UMP"
Mais à l'UMP, certaines voix discordantes se font déjà entendre. Le ministre de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, animateur du courant de la Droite sociale à l'UMP, a estimé pour sa part qu'il faudra "une reconstruction en profondeur" à l'UMP après la défaite de Nicolas Sarkozy. "Il faudra prendre le temps de l'analyse et de l'autocritique. Voir ce que nous avons réussi et ce sur quoi nous avons échoué au cours de ces cinq années, comprendre pourquoi ce bilan a été souvent injustement caricaturé et se demander ce qui a manqué et ce qu'il faudra changer au sein de l'UMP", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a déclaré que l'UMP devait devenir "une grande force d'opposition républicaine", qui "doit être unie, rassemblée mais diverse". Interrogée par une journaliste sur son analyse de la défaite de Nicolas Sarkozy, il a répondu : "Je pense que dans le passé la gouvernance n'a pas été suffisamment diverse, je pense que dans l'avenir, il nous faut une vraie gouvernance avec plus de diversité".

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/06/a-l-ump-on-pense-deja-a-l-apres-sarkozy_1696632_1471069.html

Bye, Bye, Sarkozy

Sarkozy concedes after French presidential runoff

By the CNN Wire Staff
updated 2:57 PM EDT, Sun May 6, 2012
Click to play
Nicolas Sarkozy concedes election
STORY HIGHLIGHTS
Paris (CNN) -- French President Nicolas Sarkozy conceded to challenger Francois Hollande Sunday as results from exit polls and official tallies in the runoff election came in.
"I carry the entire responsibility for this defeat, and I'm going to say why. I fought for the values of responsibility, and I'm not a man who does not accept his responsibilities," Sarkozy said from his Paris campaign headquarters, as members of the crowd shouted, "No!"
"I'm ready to become a French person amongst French people, and more than ever I have the love for my country deeply ingrained in my heart," Sarkozy said.
With more than two-thirds of votes counted, Hollande was leading with 50.8% to Sarkozy's 49.2%, the nation's Interior Ministry said.
Sarkozy loses presidency to Hollande
French Muslims fear anti-immigrant mood
Why some feel discrimination in France
Greece, France prep for crucial votes
 
Exit polls said Hollande won 51.9% of the vote, France 2 television reported.
Crowds roared at the center-left candidate's campaign headquarters as the exit poll results came out Sunday evening.
Hollande will be the nation's first left-wing president since Francois Mitterrand left office in 1995.
Sarkozy has fought to keep his job amid a wave of discontent over his inability to rein in unemployment. He defended his economic record despite low growth and unemployment at about 10%, saying the impact of Europe's debt crisis could have been far worse.
France is a key player in plans to lead the eurozone out of its debt crisis, making the election vital to the region.
Sarkozy's defeat marks the latest -- and most significant -- of at least half a dozen European leaders swept from office during the eurozone economic crisis, including the Greek and Italian prime ministers.
Earlier Sunday, longtime Sarkozy supporter David Harari said he has stood by the president, even as public opinion polls appeared to tip in Hollande's favor.
"I believe the cards were stacked against him, but I want to believe still that he may have a chance to win, because his campaign was reasonable. ... I don't understand why people do not see the reasonableness of his program, even though it's unpopular," he said.
Concerns over the economy, unemployment and immigration have been at the forefront of the French election. In his final address Friday, Sarkozy, of the center-right UMP party, picked up on the debate over immigration as he appealed for the nation's support.
"I've always said that France needs to remain an open and profoundly humanistic country, but there is a reality that is that we have welcomed more people in France than we can manage," he said.
"I'm not speaking to the right, the left or the center, this is a presidential election. I am president of France. I must speak to the French, no matter who they are."
Hollande also appealed for unity at his final rally in Perigueux, southwestern France.
"If so many of you have come today, it's because you know that Sunday you will make an important choice for our future. If there are so many of you, it's because you want to express your worry, and you have expressed this in multiple ways in the first round of the elections," he said.
The two rivals traded insults last week in the only televised head-to-head debate of the campaign. Sarkozy labeled Hollande a liar and a "little slanderer," while Hollande accused the president of shirking his responsibilities, cronyism and favoring the privileged over France's poor.
Both candidates reached out to France's undecided voters since the first-round vote on April 22 left them the only two standing.
Centrist Francois Bayrou, who took 9% of the first round vote, delivered a boost to Hollande's campaign Thursday when he said he would vote for the Socialist and urged his supporters to vote according to their conscience.
Sarkozy has been president since 2007.
France's vote is the same day as the Greek parliamentary election, where the austerity crisis gripping the nation is expected to be at the forefront.



Adeus, Sarkozy

"Aceito essa derrota por causa dessa França aberta, democrática", disse ele, aclamado aos gritos de "Nicolas, Nicolas" por uma multidão em Paris.
"Tentei fazer o melhor para proteger o povo francês. Apesar dos milhões que votaram em mim, nós falhamos. Vocês me apoiaram, mas não tivemos êxito", acrescentou.
Eric Feferberg/France Presse
Presidente conservador Nicolas Sarkozy reconhece derrota para socialista François Hollande
Presidente conservador Nicolas Sarkozy reconhece derrota para socialista François Hollande
O socialista François Hollande teve 50,8% dos votos, ante 49,2% do rival e candidato à reeleição Nicolas Sarkozy, com 67% das urnas apuradas, conforme divulgou neste domingo a rede americana CNN.

Pouco antes do fechamento das urnas, pelo menos quatro institutos de pesquisa (CSA, TNS Sofres, Ipsos e Harris Interactive) já apontavam uma preferência eleitoral acima de 50% para Hollande.
Com essa virtual vitória, ele se torna o segundo presidente socialista da Quinta República Francesa fundada pelo general Charles De Gaulle em 1958, depois de François Mitterrand, chefe de Estado de 1981 a 1995.
OS VOTOS DE MILHÕES
As votações começaram neste domingo na França metropolitana (parte europeia do país, pois, no ultramar o pleito iniciou no sábado) às 8h locais (3h de Brasília) e os últimos colégios eleitorais fecharam por volta das 20h locais (15h de Brasília).
Cerca de 45,5 milhões de franceses foram convocados a exercer seu direito de voto para decidir quem será o chefe de governo durante os próximos cinco anos.
A campanha eleitoral no segundo turno foi influenciada pelo chocante desempenho do partido de extrema direita Frente Nacional, da candidata Marine Le Pen, que conquistou cerca de 18% dos votos no primeiro turno, o que levou Sarkozy a mudar seu discurso político e se aproximar do eleitorado dela.

http://www1.folha.uol.com.br/mundo/1086341-sarkozy-ja-admite-derrota-para-hollande-na-franca.shtml

Thalma de Freitas - "Trip Girl"




Aos 38 anos, Thalma, que está em cartaz no Rio com a peça Adeus à Carne, é a Trip Girl da edição de maio que chega às bancas a partir do dia 9. Sobre o ensaio, ela contou que já era desejo antigo, sonhava com isso desde a adolescência:

“Ser Trip Girl aos 38 é o presente que me dou, em nome dos velhos tempos, quando sonhava em ser amplamente desejada, pelada em capa de revista, fetiche total. E obviamente pelo fato de, 20 anos depois de admirar a beleza glamourosa de La Torloni, euzinha ainda estar em forma. Gata selvagem, sarada, GOSTOSA.”

http://revistatrip.uol.com.br/revista/210/trip-girls/thalma-de-freitas.html



Sonhos - CAETANO VELOSO





http://sergyovitro.blogspot.com.br/2012/05/sonhos-caetano-veloso.html


Não me senti bem ao ver a foto de um policial armado no corredor de uma escola do Rio, na frente de um grupo de adolescentes. Parece-me que trazer o conflito entre a violência (legítima) do Estado e a violência marginal para dentro do ambiente da educação não pode prometer boa coisa. É um evidente exemplo de falta de sensibilidade para o sentido da educação.

Os policiais vão proteger quem exatamente, aliás? E como se indicarão os suspeitos? Os esboços de respostas a perguntas como essas que li no jornal me pareceram desalentadores. Pesadelo.

A impressão mais forte que fica, no entanto, é a de descuido com as imagens sociais a que crianças devem ficar expostas dentro dos edifícios aonde são levadas para aprender a ler, escrever, calcular, tomar consciência da formação da sociedade em que vivem, do mundo em que nasceram, das leis que regem a matéria, e, sobretudo, a conviver.

Li os artigos de Zé Miguel Wisnik e Francisco Bosco sobre o ensaio de Roberto Schwarz a respeito de "Verdade tropical". Li também o de Nelson Ascher na "Veja". Naturalmente tenho interesse na discussão. E, também naturalmente, me sinto mais próximo de Wisnik e Bosco do que de Ascher, embora tenha grande respeito pela produção poética e crítica deste último. É que sou mesmo mais chegado aos meus dois colegas de espaço aqui no GLOBO do que ao bissexto articulista da revista da Abril.

Contrariando o que Schwarz levou um jovem esquerdista a dizer de mim (que eu me situo, no espectro político, na centro-direita), a primeira reação que tive ao ler o texto de Ascher foi - confirmando o que Schwarz sugere sobre minha personalidade, isto é, que sou afeito a suspeitos arranjos harmonizadores entre forças antagônicas - pensar: se eu fosse escrever um artigo para a "Veja", procuraria me colocar um pouco mais à esquerda. Mas o fato é que a conclusão final do poeta - de que o ensaio de Schwarz, apesar dos elogios (que eu, de minha parte, e em discordância do que ele diz, não considero superficiais), resulta numa reprovação política que se transformaria em condenação policial caso não vivêssemos numa democracia liberal e sim num país comunista de partido único.

Me reconheço nos textos de Bosco e Wisnik. E na foto escolhida pela "Veja" (nunca apareço tão bonito naquela publicação).
Insistindo em Martinha, Lucrécia e "Verdade tropical", acho que eu deveria parar para escrever algo meditado sobre o caso. No momento estou escrevendo apenas canções (é como se isto aqui não fosse escrever). Mas se eu achar o tempo e conseguir reter na mente o que me parece que poderia ser útil e relevante para a discussão, farei. Não sei se neste espaço, que é grande demais para o que em geral tenho para dizer, mas demasiado pequeno para o que passa pela minha cabeça quando penso nas questões levantadas por Schwarz.

Revi "Eu receberia as piores notícias dos seus lindos lábios" em Salvador - e gostei ainda mais. Parte do entusiasmo pode se dever a eu ter ido assistir ao filme no Cine Glauber Rocha, uma das coisas que mais amo nesse Brasil. A entrada, que já era assim - com os elegantes índios de Caribé nas paredes - quando eu me mudei para Salvador, em 1960, a praça Castro Alves na frente, a baía atrás da estátua do poeta. Mas acredito que a maior parte da responsabilidade pelo meu entusiasmo é do próprio filme, digam o que disserem. José Eduardo Agualusa, o escritor angolano que tanto admiro (e cujos romances "Nação crioula", "O ano em que Zumbi tomou o Rio" e "O vendedor de passados" - pelo menos esses - deveriam ser lidos por todos os brasileiros alfabetizados), me disse, na noite da pré-estreia do filme no Rio, que o romance de Marçal Aquino em que ele se baseia (tendo o próprio Aquino participado da adaptação do livro para o cinema) é muito bom. Fui à Livraria da Travessa e comprei um exemplar para levar para a Bahia. Claro que Agualusa não poderia estar errado.

O livro é mesmo bom (a moça da livraria me disse que uma pá de gente sabe muito bem disso, já que o romance vende muito e os vendedores ouvem elogios de seus fregueses). E tem todas as vantagens que a literatura pode ter sobre o cinema. Mesmo assim, vejo algo nesse filme (e não é só a Camila Pitanga) que vai além das qualidades do livro, que o filme apenas em parte reafirma. Suponho que ter de viajar ao Pará para realizá-lo, e lá encontrar aquela gente (mulheres, homens adultos, crianças de 8 anos, velhinhos de ambos os sexos) que canta tão divinamente bem os refrãos religiosos que o pastor (no filme tão poeticamente sincrético, com estrutura básica de pastor evangélico mas com elementos de padres católicos da teologia da libertação e gurus do Santo Daime) puxa a palo seco. E - talvez mais intensamente ainda - o grupo de cantora, músicos e plateia de um show de carimbó ao ar livre (como parte de uma manifestação política): é o Brasil dos sonhos explodindo (bastam alguns segundos) em generosidade inédita no concerto das nações. Kitsch? Who cares...

Não sei como a Bahia consegue ainda parecer bonita. Mas acontece. Apesar dos prédios que parecem feitos de plástico - e que têm triângulos vasados sobre os pórticos -, o mar encontra espaços elegantes para insinuar seus azuis e verdes, num final de abril que desmente o ditado ("abril, chuvas mil") mas se torna começo de maio com direito ao tradicional "veranico", expressão que menciono com um aceno a Fernando Barros, que, entre alguns outros, me compreenderá.


O Globo

A Tarde/BA

06/05/2012